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Gentilly-2: l’année de la décision
Québec doit-il ou non rénover la centrale nucléaire Gentilly-2?

MÉTRO
Publié: 08 janvier 2012 20:01
Mis à jour: 08 janvier 2012 20:08

La centrale nucléai­re Gentilly-2 sera au cœur des choix énergé­tiques du Qué­­­­­bec en 2012. Mise en service en 1983, et pour l’essentiel très fiable, la seule centrale nucléaire du Québec doit être rénovée. Et il ne s’agit pas de petites rénovations, car on parle d’un budget frôlant les 2 G$ pour une révision qui en ferait une centrale presque neuve.

On doit procéder à une remise en état complète : réfection du cœur du réacteur et des turbines qui transforment la chaleur produite en électricité, changement des ordinateurs de contrôle. Par comparaison, si on devait changer le moteur, le systè­me électrique, la batterie et l’alternateur d’une automobile, on aurait pas mal tout refait sauf la carrosserie!

La centrale produit de quoi combler environ 2 % de nos besoins collectifs en électricité, et cette part va en diminuant, en raison de l’ajout de nouveaux projets éoliens et hydroélectriques. La seconde vie de la centrale, d’une durée prévue de 25 ans, augmentera de beaucoup son coût de production, qui dépassera les 7 cents le kilowatt-heure, selon Hydro-Québec.

La rénovation de la centra­le sœur de Gentilly-2 à Point Lepreau, au Nouveau-Brunswick, a tourné au cauchemar, et la facture sera salée si on décide d’aller au bout des travaux. Hydro-Québec observe de très près l’évolution de ce chantier, et Thierry Vandal, le PDG d’Hydro, a même commencé à discuter avec le gouvernement de la possibilité de ne pas rénover Gentilly-2 et de la fermer définitivement.

Mises en service la même année, les deux centrales sont identiques, mais celle de Point Lepreau a été moins performante que celle de Gentilly. En outre, elle a dû subir des travaux majeurs – et coûteux! – à partir du printemps 2008, travaux qui ont pris du retard. Produisant jusqu’à 30 % de l’électricité du Nouveau-Brunswick, Point Lepreau est devenue une sour­ce de problèmes, et les tarifs d’électricité ont été augmen­tés dans la province parce qu’il a fallu acheter de l’électricité compensatoire.

Bref, chez Hydro-Québec, on se demande sans doute si le jeu en vaut la chandelle. Chose certaine, le Québec a les moyens de se passer des 660 MW de la centrale, avec son parc hydroélectrique grandissant.

http://www.journalmetro.com/plus/art...de-la-decision
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