Publié le 12 novembre 2013 à 09h46 | Mis à jour à 09h46
La bâtisse remise en vente
MÉLANIE NOËL
La Tribune
(Sherbrooke) Olymbec a mis en vente l'immense usine désaffectée de Tissages Sherbrooke (anciennement la C.S. Brooks), située sur la rue Pacifique, à Sherbrooke. Le prix du terrain d'une superficie de quelque 350 000 pieds carrés et du bâtiment de 400 000 pieds carrés répartis sur quatre étages est fixé à 2,9 M$, plus taxes.
La propriété zonée industrielle avait été acquise par Olymbec pour un peu plus de 1 million en 2005. Depuis le début, Olymbec voulait convertir l'ancienne usine en locaux commerciaux et bureaux, mais huit ans plus tard le vaste bâtiment est toujours vacant.
« Nous avons décidé de mettre officiellement en vente l'immeuble à la suite de sollicitations des courtiers immobiliers, mais tous nos immeubles sont toujours en vente si un bon prix est offert », relate d'emblée le directeur régional d'Olymbec, Robert Drouin, ajoutant que l'incendie d'octobre n'a pas du tout pesé dans la balance lors de la prise de décision.
Sur le site immobilier où la propriété est mise en vente depuis octobre, le courtier écrit : « Grand terrain industriel situé en face d'un secteur résidentiel avec vue sur le Lac des Nations à proximité de l'Université de Sherbrooke donc potentiel de COOP aussi. Excellent potentiel résidentiel (condos) ou résidence pour personnes âgées. »
En parlant plus longuement, M. Drouin rappelle que les décisions de la Ville de Sherbrooke, au fil des ans, n'ont pas servi Olymbec. Rappelons qu'en juin 2008, le propriétaire immobilier voulait convertir l'usine située au 1089 rue Pacifique en immeuble commercial et à bureaux. La firme d'ingénierie CIMA+ et une division de l'Agence de la santé et des services sociaux en auraient été les premiers locataires. La Ville avait alors demandé à Olymbec de revoir son projet en y accordant une place à des locaux résidentiels, sous prétexte que le projet initial aurait freiné le développement du centre-ville en créant un exode des bureaux vers la rue du Pacifique.
« À l'époque, on a bloqué notre projet sous prétexte qu'on craignait que le centre-ville se vide. Aujourd'hui, le centre-ville se vide sans qu'Olymbec ait agi. Et la Ville n'intervient pas. Les règles changent. Alors, nos objectifs et nos rêves aussi », explique le directeur régional faisait ainsi référence aux nouveaux développements immobiliers qui poussent dans le paysage sherbrookois.
Texte complet dans La Tribune de mardi
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SHERBROOKE ET MONTPELLIER
De villes amies à jumelles
CHLOÉ COTNOIR
La Tribune
SHERBROOKE - Sherbrooke est officiellement une ville jumelle de la ville française de Montpellier. Pour la mairesse de cette agglomération, Hélène Mandroux, cette nouvelle association est l'occasion de tisser des liens d'amitié encore plus forts entre ces deux villes qui étaient déjà amies depuis 2006.
Le maire Bernard Sévigny et la mairesse de Montpellier ont signé le nouvel accord de collaboration hier soir à l'hôtel de ville de Sherbrooke devant quelques élus sherbrookois ainsi qu'une délégation française.
« C'est réellement à travers ses jumelages que l'on développe nos liens d'amitié et ces liens sont d'une grande importance pour moi. Je suis tout à fait ravie d'être ici! » soulignait Mme Mandroux.
Grâce à ce nouveau statut, les deux villes s'entendent pour axer leurs échanges sur les quatre priorités suivantes : la promotion et le développement de sites touristiques, les échanges d'expériences et de savoir-faire dans le domaine des arts et de la culture, l'établissement de relations médicales et scientifiques et finalement le développement de projets pour la jeunesse et des projets sportifs.
« Cette entente va nous permettre de travailler sur des projets concrets. Il y en a déjà sur la table, dont
l'organisation d'un événement sportif d'envergure », souligne le maire sans vouloir en dire plus.
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Texte complet dans La Tribune de mardi
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