Céline sur les Plaines : comme rentrer à la maison
Le lundi 18 août 2008
Cyberpresse
Avec huit titres retenus, la sélection francophone de la tournée Taking Chances de Céline Dion s’intéresse surtout aux albums réalisés à la fin des années 90 en collaboration avec l’auteur-compositeur français Jean-Jacques Goldman.
La Presse, André Tremblay
Kathleen Lavoie
Le Soleil
«Au cours des six derniers mois, nous avons été en tournée avec toute la famille et l’équipe. Nous avons vécu de grands moments. Mais tout ce temps-là, je n’avais qu’une image en tête —, et c’est celle que j’ai devant moi, ce soir (samedi) : de vous retrouver!»
À la veille de son grand spectacle de vendredi sur les plaines d’Abraham, Céline Dion renouait avec son public québécois en fin de semaine au Centre Bell de Montréal. Après neuf ans d’absence sur scène dans la province, l’émotion était à son paroxysme chez l’interprète.
«Ça fait peut-être quelques années que je ne vous ai pas vus, mais je suis sûre qu’ensemble, ce soir, nous allons reprendre le temps perdu. Moi, je suis prête. Êtes-vous prêts?» a-t-elle lancé à une foule survoltée.
Resplendissante, Céline Dion a ensuite entamé avec énergie cette deuxième de neuf représentations de la tournée Taking Chances dans la métropole, un spectacle qui, pour son escale au Québec, a fait l’objet d’un important remaniement musical avec l’ajout de huit titres en français. Doublée du grand spectacle du 400e, la série de spectacles du Centre Bell fait l’effet d’un retour à la maison pour la chanteuse.
«Depuis qu’on a commencé la tournée, on ne parle que de ça. On a reçu un accueil extraordinaire dans le monde entier. On a été partout. Et en même temps, il n’y a pas une ville où on est allés sans parler des spectacles qui s’en venaient au Québec», faisait pour sa part savoir au Soleil René Angélil il y a quelques jours.
Selon le gérant, la chanteuse avait hâte de se produire dans un contexte familier entourée des gens qui l’appuient depuis ses débuts. «Céline s’est ennuyée!» a-t-il lancé.
La star n’a pourtant pas chômé depuis son départ de Las Vegas en décembre et le début de sa tournée en février! «À Tokyo, on a battu des records d’assistance avec deux spectacles de 50 000 personnes au Tokyodome. À Dublin, on a joué devant
64 000 personnes. On est allés à Helsinki, à Stockholm… Partout on a reçu un accueil incroyable!» a soutenu René Angélil.
S’il fallait comparer la tournée Taking Chances à celle de Let’s Talk About Love (1999), la nouvelle production signée Jamie King, qui sera de passage au Colisée en février, nécessite 21 camions comparativement à 14. Sans parler de sept autobus de tournée!