Un Rêveport encore plus grand pour Mirabel
Le Devoir
Édition du mardi 19 août 2008
Fabien Deglise
Le parc aquatique qui doit s'installer dans l'ancien aéroport empruntera des attractions au Futuroscope, un important centre d'amusements français
Plus grand, plus coûteux et plus long à concrétiser. Les promoteurs de Rêveport, censés transformer l'ancien aéroport de Mirabel en parc d'attractions à saveur aquatique, ont décidé de revoir leur plan... à la hausse. Le consortium I-Parks-Oger International retourne en effet à ses tables à dessin en vue d'importer, dans l'ancienne zone aéroportuaire du nord de Montréal, une série de divertissements technologiques empruntés au Futuroscope de Poitiers, un important parc d'attractions français. Et ce, pour s'assurer de la viabilité de ce projet en «attirant un nombre plus important de visiteurs» qu'initialement prévu, a appris Le Devoir.
«Nous travaillons pour former quelque chose de plus important que ce que nous avions prévu à l'origine, a expliqué, lors d'un entretien téléphonique, Dominique Delahoulle, de l'entreprise Oger International, maître d'oeuvre de ce projet. C'est devenu plus vaste et plus sophistiqué puisque nous jonglons maintenant avec des attractions plus complexes et plus innovantes.»
Annoncé en grande pompe au début de l'année 2006,
Rêveport devait normalement ouvrir ses portes l'hiver dernier au nord de la métropole. «Devait», car, à ce jour, le premier coup de pelle n'a toujours pas été donné, et ce, même si un bail en bonne et due forme a été signé depuis plusieurs mois par I-Parks-Oger International et Aéroports de Montréal (ADM).