Sous toutes réserves, j'ai un cas semblable à vous soumettre :
http://www.radio-canada.ca/regions/e...incendie.shtml
Je "connais" (c'est beaucoup dire) le proprio par personne interposée... et d'après ce que j'ai su de ce contact, la Ville lui a tellement mis des bâtons dans les roues pour la reconstruction du bâtiment (qui était son intention) qu'il est finalement forcé de démolir... évidemment, le terrain va rester vacant.
Ça a brûlé, alors il faut tout remettre aux normes, dessins d'ingénieurs pour absolument tout, changer tous les morceaux présentant un risque d'avoir été "affaiblis", élargir un escalier qui était auparavant légal, etc.
http://www.cyberpresse.ca/la-tribune...i-novembre.php
C'est aussi exactement ce qui se passe au 82 King Ouest... depuis que cet immeuble a attiré l'attention, c'est fini.
Dans tous les cas, ce sont des immeubles d'un certain âge qui ne respectent évidemment pas en totalité les normes auxquelles serait soumise une construction flambant neuve. On s'attend à quoi d'autre? Faudrait pas lâcher les inspecteurs municipaux sherbrookois "lousses" dans le Vieux Québec, ça serait la fin pour ce quartier.
La Ville parle de "sécurité du public" pour nous forcer à démolir. Je suis d'accord pour dire qu'un terrain vacant est certainement plus sécuritaire qu'un bâtiment. Quelqu'un peut lancer qqch par une fenêtre, quelque chose peut tomber du toit, etc. Ces risques n'existent pas dans le cas d'un terrain vacant. Si on veut maximiser la sécurité du public, on pourrait raser Sherbrooke et il resterait un réseau de rues et des terrains vides...
Je ne sais pas si vous vous souvenez de la triste histoire du bloc qui était tombé sur une cliente malchanceuse d'un resto de sushis rue Peel à Mtl, brisant un couple et rendant une famille inconsolable? Si on avait rasé l'entièreté de la ville de Montréal de façon préventive, Léa Guilbault serait encore parmi nous...
http://www.canoe.com/infos/societe/a...18-065303.html
Dernier commentaire pour le cas du Brompton Resto-Pub... je cite l'article :
"...les citoyens doivent encore endurer le décor des ruines de l'établissement, mais la situation devrait être corrigée avant novembre."
Personnellement, si j'avais Bromptonville à coeur, je préférerais de loin endurer le décor des ruines de l'établissement un certain temps que de voir ce terrain (au coeur du centre de Bromptonville et auparavant occupé par un commerce actif) devenir irréversiblement vacant.
Si tout va bien, la situation au 310 King O va être définitivement "corrigée" par un beau stationnement d'ici un mois ou deux, et les citoyens n'auront plus à "endurer" le bâtiment.
Conclusion :
Les goûts, ça ne se discute pas.