Publié le 1er avril 2011 à 08h48 | Mis à jour le 1er avril 2011 à 08h48
Trois nouvelles tours sur le Plateau Marquette?
La Tribune
SHERBROOKE - Un important promoteur immobilier veut construire une tour de 16 étages sur le site de l'ancien Nettoyeur de l'Estrie, à quelques centaines de mètres du lac des Nations, a appris La Tribune. Quelques commerces de proximité prendraient place sur le stationnement du Musée de la Nature et des Sciences, que la Ville de Sherbrooke a accepté d'échanger contre un terrain de la rue Peel qui appartient au promoteur.
Ce projet d’ensemble, qui pourrait être remplacé par plusieurs immeubles résidentiels de moindre envergure advenant un refus de la Ville, devrait comprendre quelques 175 unités de logements et nécessitera des investissements qui atteindront «facilement 40 M $», avance le promoteur.
L'entêtement de la Ville à forcer Revenu Québec à s'établir au centre-ville pourrait enfin porter fruits, la Société immobilière du Québec (SIQ) ayant annoncé par voie de communiqué qu'un édifice à bureaux de 14 étages, dont 4 étages de stationnements hors-sol, serait érigé sur le terrain qu'elle possède à l'angle des rues Marquette et Belvédère Nord.
Le nouvel immeuble rassemblerait les activités de Revenu Québec de même que ceux de la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ), qui occupe actuellement un vaste terrain à proximité du Carrefour de l'Estrie.
Le zonage actuel y permet les immeubles d’un maximum de six étages, une limite qui n’aurait pas pu être modifiée si le plan d’urbanisme avait été accepté par la population en mai 2006.
Finalement, un autre édifice à bureaux pourrait remplacer l'ancien Poste de police, sur la rue Marquette. Avec 22 étages, celui-ci deviendrait, et de loin, le plus élevé de Sherbrooke. Sa construction pourrait débuter dès l'automne 2013, date à laquelle l'édifice actuel sera libéré.
L’ambitieux projet n’a pas encore été étudié par la Ville, mais deux conseillers municipaux lui ont déjà donné leur appui. Nathalie Goguen affirme qu'il s'agit d'un très beau projet s'enlignant parfaitement avec les orientations de la Ville. De son côté, Jean-François Rouleau a déclaré que la Ville de Sherbrooke avait la responsabilité d'appuyer financièrement un tel projet.
Un comité de citoyens a déjà été formé pour faire la promotion du projet. Son porte-parole, Hubert Richard, a confié à
La Tribune qu'il aimerait bien qu'un poulailler et une étable soient intégrés aux étages supérieurs.
Avant de dévoiler les plans de l'édifice de près de 590 000 pieds carrés, le promoteur attend que les élus entérinent une entente qu’il a conclue il y a quelques mois avec les fonctionnaires municipaux. Cette entente comprend notamment la vente d’un parcomètre et le déplacement d'une poubelle.
À l’heure actuelle, les immeubles les plus élevés de Sherbrooke comptent moins d’une douzaine d’étages.
Texte complet dans La Tribune de dimanche.
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