Publié le 30 décembre 2011 à 22h06 | Mis à jour le 30 décembre 2011 à 22h06
D'immenses ambitions pour le marché de Noël 2012
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Jonathan Custeau
La Tribune
(Sherbrooke) New York n'a qu'à bien se tenir. S'il n'en tient qu'à Frédéric Farrugia, copropriétaire du Savoroso et membre de la Corporation du marché de Noël, Sherbrooke deviendra d'ici cinq ans la destination par excellence en Amérique du Nord pour fréquenter un marché de Noël. À la lumière du succès remporté cette année à l'extrémité du lac des Nations, il se permet de rêver.
«L'achalandage a dépassé tous nos espoirs. La grande roue a été le sujet de discussion le plus populaire en ville. Elle a amené un statut additionnel à notre marché de Noël. L'an prochain, j'aimerais bien avoir la grande roue et un carrousel», lance M. Farrugia.
Ils auront été au moins 11 000 à monter dans la grande roue, qui a dû cesser ses activités à quelques occasions dans les derniers jours en raison de la pluie verglaçante. «Nous avons eu deux jours de mauvais temps sur les 17 où la grande roue a été fonctionnelle. Nous avons vraiment été choyés.»
Frédéric Farrugia estime que les profits des billets vendus pour le manège, entièrement remis à l'Association de la sclérose en plaques de l'Estrie, atteindront entre 25 000 et 30 000 $.
«D'année en année, ce montant ne pourra que progresser», ajoute-t-il.
Parce qu'il voit grand, M. Farrugia. «Déjà, plusieurs visiteurs de l'extérieur sont venus à Sherbrooke pour la grande roue et le marché de Noël. Pour devenir un pôle d'attraction touristique d'envergure, il nous faut un sapin de plus de 75 pieds. Je veux battre la grosseur de l'arbre de Noël du Rockfeller Center de New York. Et il nous faut une patinoire.»
L'idée d'un anneau de glace réfrigéré avait déjà été évoqué avant la construction d'un hôtel à l'angle des rues King et Belvédère. La firme SMJ Hoteldev devait alors contribuer financièrement au projet. Mais celui-ci n'a finalement jamais vu le jour.
«Ce serait un legs important pour les Sherbrookois. L'anneau de glace aurait les dimensions d'une glace de la Ligue nationale de Hockey. Il y aurait un compresseur qui permettrait aux gens de patiner de septembre à avril.»
Dès le retour des congés, en janvier, Frédéric Farrugia planchera au projet. S'il croit pouvoir obtenir un financement complet du milieu privé, l'homme d'affaires espère que la Ville contribuera. Il pourrait ainsi éviter d'imposer des frais d'utilisation aux patineurs.
Il amorcera aussi les discussions pour la location d'une grande roue pour tout le mois de décembre 2012 et lancera la chasse au financement pour le prochain marché de Noël.
«Je veux qu'il y ait une boutique de jouets comme dans
Maman j'ai raté l'avion et une boutique de bonbon l'an prochain. Tout dépendra de l'enveloppe budgétaire, en espérant qu'elle soit à la hauteur de nos ambitions. Je suis convaincu que ce n'est pas une dépense, mais bien un investissement. Il faut positionner Sherbrooke pour le tourisme de Noël. C'est une période tranquille dans les hôtel de la région. En plus de remplir les établissements hôteliers, les touristes dépenseraient à Sherbrooke pour leurs cadeaux...»
La Corporation du marché de Noël, qui cherchait un moyen de faire savoir que le Marché de la gare est ouvert même en hiver, semble avoir atteint son objectif. «Je ne suis pas gêné de dire qu'entre 75 000 et 100 000 personnes sont venues pendant le temps des Fêtes.»
Une réalisation accomplie avec un budget d'environ 11 000 $, plusieurs contributions bénévoles et la collaboration des cols bleus de la Ville de Sherbrooke.
Enfin, en 2012, un sapin devrait être planté pour, à long terme, devenir de façon permanente le sapin de Noël du Marché de la gare.
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