Le projet de Colisée révisé à 247 M$
Mario Bédard et l’architecte du projet d’amphithéâtre, François Moreau, ont annoncé jeudi qu’un futur Colisée «de qualité», sans être un «grand luxe», coûterait finalement un peu moins de 250 M$, une diminution de 53 M$ par rapport au projet initial.
La réduction du nombre de sièges, de 20 014 à 18 014, a donc joué pour beaucoup dans la nouvelle évaluation des coûts. L’architecte a réduit la portée de l’édifice de huit mètres, faisant ainsi passer le budget initial de 300 M$ à 246,75 M$. Qui plus est, l’estimation de la firme Verreault comprend un coussin (une contingence dans le jargon comptable) pour les imprévus de 20%. La participation d’Ottawa, de Québec et de la Ville, ultimement, serait aussi moins importante que prévu.
«C’est vraiment un projet de qualité mais ce n’est pas le grand luxe non plus, ce n’est pas l’Opéra de Paris. C’est un projet comparable au Centre Bell de Montréal», a déclaré François Moreau, précisant ensuite que le coût de reconstruction du Centre Bell (qui compte 21 000 sièges) serait d’environ 310 M$ aujourd’hui avec l’indexation des prix. Le groupe de J’ai ma place s’est inspiré des amphithéâtres visités à Winnipeg, Denver, Ottawa et New Jersey.
Zone club festive
Mario Bédard a également annoncé une nouveauté : Il y aura une «zone club» dans les gradins à tous les niveaux (mezzanines, loges, balcons). Ces sièges privilégiés (inspirés de la zone Desjardins au Centre Bell et du Centre Corel) seront offerts à un prix plus élevé, puisque la nourriture et la boisson feront partie du forfait dans cette zone animée et festive. Ces sièges sont réservés aux 2518 premiers acheteurs.
Jusqu’à maintenant, 63 salons corporatifs et 1406 sièges ont trouvé preneurs. Le groupe, qui a déjà accumulé une somme de 5M$, a également dévoilé que 139 personnes se sont désistées mais 228 nouveaux acheteurs se sont manifestés. «Des fois les gens nous disent que ça stagne un peu… Ça ne stagne pas, ça va très bien! On a presque fini de vendre nos salons», a déclaré le comptable de Mallette Mario Bédard. Des entreprises comme Bell, CGI, OCEAN, Exfo, Desjardins, BPR, Leclerc, Banque Nationale du Canada et la SAQ ont réservé des salons.
Non à Medvedev
Malgré la frénésie entourant le retour possible d’un club professionnel, le promoteur ne veut pas brusquer les choses. «Moi je veux me présenter devant Gary Bettman avec les salons sold out, 5000 sièges vendus et à ce moment-là, j’vais avoir probablement des lettres d’appui des trois paliers de gouvernement», a-t-il dit, ajoutant ne pas vouloir s’impliquer avec le riche homme d’affaires russe Alexander Medvedev puisqu’il ne croit pas qu’il peut amener un club à Québec.
Appui de Simon Gagné
À l’instar du groupe Simple Plan, le joueur étoile des Flyers de Philadelphie, Simon Gagné, a également donné son appui au projet. «C’est dommage qu’il n’y ait pas de building en ce moment puisqu’on voit qu’il y a des clubs qui pourraient déménager et que Gary Bettman est ouvert à envisager Winnipeg si les Coyotes quittaient Phoenix», a-t-il écrit.
Visibilité accrue
La troupe de J’ai ma place sera de plus en plus visible au cours des prochains mois, par le biais de ses nouvelles employées, dédiées à la promotion du projet. Une équipe de quatre jeunes femmes se promènera aux quatre coins de la ville cet été pour faire la promotion d’un nouvel amphithéâtre. Elles distribueront aux passants des dépliants expliquant le projet. Vous les apercevrez dans des grands événements comme le Festival d’été de Québec ou des tournois de golf. L’équipe de Mario Bédard prépare aussi une campagne de publicité pour la télé, la radio et les journaux.
Source :
Le journal de Québec
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